Villes agricoles ?

Vers une ville agricole ?

Une exposition au Pavillon de l’Arsenal à Paris explore le potentiel du « capital agricole » des villes du XXIe siècle.

Bousculés par la crise environnementale et préoccupés par leur alimentation et leur santé, les habitants de la métropole considèrent à nouveau l’agriculture. Mais la vision idéale qu’ils en ont gardée est difficile à projeter face à l’organisation et les pratiques de la ville contemporaine. La manifestation « Capital agricole – Chantiers pour une ville cultivée » déterre les liens qualitatifs entre production agricole et production urbaine, entre le cultivé et l’habité entre la ville et le sol.

L’urbanisme engagé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, hiérarchisant les rapports entre l’Urbain, la Nature et l’Agriculture, a conduit à l’impasse environnementale actuelle. Il a aussi anéanti l’exceptionnel patrimoine agricole francilien de la fin du XIXe mené par des cultivateurs « spécialistes » inventant d’autres cultures pour nourrir Paris tout en préservant la faune et la flore. C’est sur cette agriculture urbaine oubliée et réhabilitée dans l’exposition, que se fondent aujourd’hui les architectes, urbanistes, agriculteurs, écologues, ingénieurs, entrepreneurs, historiens, géographes, sociologues…, réunis autour de l’agence d’architecture SOA, Augustin Rosenstiehl, pour envisager de nouveaux modèles hybrides.

Certains pionniers investissent déjà les toits des quartiers ou les sous-sols des immeubles, traversent le territoire en transhumance ou animent des fermes périurbaines,… alors que d’autres envisagent pour demain de cultiver les zones d’activités, d’investir le potentiel agronomique des grands ensembles, de fourrager les parcs et même les abords d’autoroutes. Au cœur de cette reconquête agricole la ferme se réinvente comme le point d’encrage et d’échange entre le paysan et le citadin. L’ensemble des actions propose une vision collective cohérente et invente une forme urbaine qui interpelle simultanément les terres et les lieux, les métiers et les outils, l’humain et le vivant.

Dans un cheminement à la fois chronologique et thématique, l’exposition «Capital agricole» guide le visiteur à la découverte de l’histoire et d’un futur agricole francilien. Aux photographies d’époques et archives vidéos des architectes qui ont pensé les grandes utopies d’aménagement répondent une cartographie inédite de la métropole, les dessins originaux de Yann Kebbi sur l’évolution des outils et habitats du monde paysan, les portraits photographiques et audios de l’artiste Sylvain Gouraud auprès de sept pionniers de l’agriculture métropolitaine ainsi que le paysage des chantiers pour une ville cultivée. 

Prospective et engagée, la manifestation Capital agricole révèle les liens premiers entre ville, nature et agriculture car au delà de leurs oppositions se trouvent les clés d’un nouvel Urbanisme Agricole.

Pour rappel : grâce à l'inventivité des maraîchers et horticulteurs franciliens, entre 1890 et 1930, 60 à 80% des produits frais consommés à Paris étaient produits localement. Ce sont leurs techniques qui ont inspiré les fondateurs de la permaculture.

Faites du Bio les 8 et 9 Septembre 2018 dans les Deux-Sèvres

Faites du bio à Chizé"Faites du Bio" est organisé par un collectif de producteurs, éleveurs et artisans en production bio réunis autour de l’Apiéee (Association de protection, d’information et d’études de l’eau et de son environnement).

Samedi 8 septembre à Chizé. De 9 h à 18 h, marché des producteurs locaux en agriculture biologique, montage de yourte, atelier de recyclage de palettes, compostage bokashi, ...

Dimanche 9 septembre au Puy-des-Fossés dans la Ferme du Vieux Chêne. A 9 h, marché des producteurs fermiers bio à la ferme du Vieux-Chêne. A 10 h, visite de ladite ferme, en écoconstruction et bioclimatique. A 12 h, pique-nique fermier bio.

EM-France Sud-Ouest était présent les 2 journées pour présenter les EM et leurs possibilités, aussi bien pour le compostage des biodéchets que pour le traitement de l'eau ou le bien-être animal.

Cliquez sur l'image pour consulter le programme complet.

De belles rencontres et un beau programme, entre la pièce de théâtre participatif sur "la place de la femme dans l'agriculture", le concert multi-culturel djembé/violoncelle, la présentation de la ferme et de son magnifique élevage caprin, le paysan résistant Benoît Biteau en pleine dédicace, un cours de shiatsu ou la visite de la forêt domaniale classée en RBI (Réserve Biologique Intégrale), pas le temps de s'ennuyer.

Évidemment, pour ne rie gâcher, la restauration bio sur ces 2 journées était vraiment à la hauteur. À noter : l'original "vélo à smoothie" du bordelais Simon Thieulin.

 

Foire bio à Villeneuve sur Lot le 5 Août 2018

Foire Bio de Villeneuve sur Lot le 5 Août 2018La 14ème édition d'Agrobio47, le plus grand marché biologique du Lot-et-Garonne, se tiendra le dimanche 5 Août 2018 au Parc Saint Cyr (site de l'ancien hôpital) de 9h à 22h.

Venez découvrir la richesse des produits biologiques et des savoirs faire locaux ainsi que de nombreuses animations grand public, des démonstrations agricoles techniques et innovantes, et toujours le traditionnel marché de producteurs avec ses repas bio midi et soir.

Des ateliers beauté, cuisine, des jeux animeront la journée.

Des associations sur la permaculture, la biodynamie, l'apiculture, ... présenteront leurs actions.

Grâce à notre très actif adhérent Agenais François Marsick, l'association EM-France Sud-Ouest sera présente sur la Foire pour présenter au public toutes les possibilités d'utilisations des Microorganismes Efficaces (EM) pour l'agriculture, le compostage, l'élevage, etc ...

Vous pouvez consultez le programme de la foire en cliquant sur l'affiche.

 

 

Rencontre avec EM-Belgium

Locaux d'Agriton en BelgiqueLe 4 Juillet dernier la société AGRITON (fournisseur des EM) avait invité dans ses locaux en Belgique les représentants de EM-Belgium et EM-France.

Le but de cette rencontre était de mettre en place une collaboration entre les 2 associations pour produire une revue commune dont le but est de faire connaitre les solutions EM au plus grand nombre.

En effet, depuis 2009 EM-Belgium édite une revue semestrielle en Flamand qui regroupe en une soixantaine de pages des articles de fond sur les EM, des témoignages d'utilisateurs, etc ...

De son côté, l'ancienne association EM-France a édité 29 numéros de sa revue d'une vingtaine de pages sur des conseils, des exemples d'utilisation des EM dans un format un peu moins design.

Cette collaboration permettra à l'équipe Belge de toucher également la partie francophone du pays, et à l'équipe Française de gagner en qualité d'édition. L'union fait la force !

D'ici fin Juillet les adhérents recevront le n° 30 de notre revue avec entre autre la traduction d'un article sur les abeilles issu du n°18 de EM-Belgium. Ce sera le dernier numéro en solo.

La prochaine édition en Flamand (N° 20) sortira en septembre et sa version Française le mois suivant.

 

Recyclage USA

Des déchets plastiques et des papiers compactés à l’usine de recyclage de la société Waste Management, Maryland

Des déchets plastiques et des papiers compactés à l’usine de recyclage de la société Waste Management à Elkridge, le 28 juin 2018 dans le Maryland - © AFP SAUL LOEB

Washington (AFP) – Depuis quelques mois, l’usine de recyclage de l’agglomération de Baltimore-Washington a un problème: elle doit payer pour se débarrasser du papier et du plastique qu’elle trie, au lieu de les vendre.

Car la Chine n’en achète plus, affirmant qu’ils sont trop «contaminés».

Les   900   tonnes   de   recyclage   déversées   par   des camions-bennes 24 h/24, 5 jours par semaine, sur les tapis convoyeurs de l’usine d’Elkridge, à une heure de la capitale américaine, n’ont certes rien de propre.

Dans un vacarme mécanique infernal et un nuage de poussière marron, des dizaines d’ouvriers gantés et masqués, en majorité des femmes, retirent de leurs mains expertes un bazar de détritus, vêtements, objets en bois, câbles, branches d’arbres... et la hantise des recycleurs: des sacs en plastique, qui ne sont pas censés aller dans les bacs à recycler car ils s’emmêlent dans les machines.

Le but est de «décontaminer » au maximum, c’est-à-dire d’une part de séparer strictement les matières recyclables des déchets non recyclables, d’autre part de s’assurer que les piles finales de plastiques, de papiers ou de cartons ne contiennent aucune autre matière.

«On a même dû ralentir les machines et embaucher plus de gens » pour mieux décontaminer, dit le responsable, Michael Taylor.

A la fin du tri, de gros cubes de déchets compactés (papiers, cartons, plastiques...) sont produits. Ces déchets étaient achetés depuis des décennies par des entreprises, principalement en Chine, qui les nettoyaient, broyaient et retransformaient en matières premières pour des industriels. Ces importateurs fermaient les yeux quand les balles de plastiques étaient trop sales ou n’étaient pas assez «pures».

La Chine, l’an dernier, a ainsi acheté plus de la moitié des déchets recyclables exportés par les Etats-Unis. Au niveau mondial, depuis 1992, ce sont 72% des déchets plastiques qui ont fini en Chine et à Hong Kong, selon une étude parue dans Science Advances.

Mais depuis janvier, les frontières chinoises se sont fermées à la plupart du papier et du plastique, conséquence d’une nouvelle politique environnementale de Pékin... les dirigeants chinois se disant désireux de ne plus être la poubelle de la planète, ou même sa déchetterie.

Pour le reste, dont le métal ou le carton, les inspecteurs chinois ont fixé un taux de contamination de 0,5%, trop bas pour les technologies américaines actuelles qui n’arrivent pas à trier les déchets de façon aussi précise. Le secteur s’attend in fine à ce que presque toutes les catégories de déchets soient refusées d’ici 2020.

Le recyclage s’entasse aux Etats-Unis car la Chine n’en veut plus

A Elkridge, l’usine arrive encore à vendre son PET (bouteilles en plastique) à un acheteur en Caroline du Sud, et son carton à l’étranger. Mais le papier et le plastique mélangés ne valent plus rien: elle paie des sous-traitants pour les lui reprendre.

Ailleurs aux Etats-Unis, des recycleurs se sont résolus à un acte tabou: ils ne trient plus le plastique et le papier, qui finissent donc dans les décharges.

«Personne ne veut le dire à haute voix, car personne n’aime le faire», dit à l’AFP Bill Caesar, patron de WCA, société basée à Houston.

Les géants américains Republic Services et Waste Management ont reconnu l’avoir fait ponctuellement, comme dans l’Oregon. Des petites villes, notamment en Floride, ont simplement annulé la collecte de recyclage.

Les autres pays importateurs, Indonésie, Vietnam ou Inde, sont incapables d’absorber les dizaines de millions de tonnes que la Chine importait. Et peu d’industriels américains ont la technologie pour traiter ces matériaux.

«La Chine a donné trop peu de temps au secteur pour s’adapter», dit Adina Renee Adler, de l’Institute of Scrap Recycling Industries, grande fédération professionnelle.

« Nous aurons bientôt tellement de stocks que nous serons obligés d’en mettre de plus en plus dans les décharges si on ne trouve pas de nouveaux marchés», admet le président de la National Waste and Recycling Association, Darrell Smith.

Le problème commence à se faire sentir dans les villes lors de la renégociation des contrats municipaux. D’autant plus que nombre de métropoles ont des objectifs ambitieux de recyclage –comme Washington, qui veut passer de 23% des ordures ménagères à 80%. La capitale paie déjà 75 dollars pour recycler une tonne, contre 46 dollars pour les ordures, qui sont brûlées pour générer de l’électricité.

«Il fut un temps  où cela revenait moins  cher de recycler mais  ce n’est plus le cas», explique Christopher Shorter, directeur des travaux publics de Washington. «Recycler va nous coûter de plus en plus cher», prévient-il.

Pour éviter des pénalités financières, la ville veut mieux «éduquer» ses administrés afin qu’ils arrêtent de mettre dans la poubelle bleue les mauvais déchets, comme les sacs plastiques.

Pour réduire le volume de déchets à recycler ou brûler, elle envisage la collecte des déchets organiques, avec une future troisième poubelle, et la construction d’une usine de compostage. Et elle réfléchit à faire payer les habitants au poids de déchets.

Même avec ces mesures, Bill Caesar, à Houston, avertit l’ensemble des Américains: il faudra bientôt payer plus pour «le privilège de recycler».

Village Zéro Déchet à Mérignac Arlac

Village Zéro Déchet à Mérignac ArlacLe centre socioculturel Arts et Loisirs d'Arlac a organisé samedi 23 Juin un Village Zéro Déchet, avenue Chapelle Sainte Bernadette à Mérignac, Tram A, Arrêt Fontaine d'Arlac.

Ce forum proposait de nombreux ateliers pour nous aider à réduire le volume de nos poubelles :

  • fabrication de lessive
  • fabrication de pâte à tartiner
  • fabrication de cosmétiques
  • fabrication de cookies à partir de restes de pain
  • ateliers de compostage
  • atelier Repair'café
  • fabrication de toilettes sèches
  • expositions
  • ateliers cuisine
  • ...

Votre association EM-France Sud-Ouest était sur place pour présenter les seaux Bokashi.

Projection de films sur le sujet, dédicace du livre "La famille presque zéro déchet" par l'auteure Bénédicte Moret, échange avec les 50 familles du quartier d'Arlac qui depuis Octobre ont pour objectif de réduire de 50% le volume de leurs poubelles, ...

Les visiteurs ont pu s'informer sur les différentes façons de devenir un consom'acteur pour mieux consommer, moins polluer et ainsi préserver les ressources de notre planète.

Une magnifique journée de convivialité.